Étape no 2 : l'encrage ...ou celle où l'on me dit souvent que je devrais faire des livres à colorier. À ce stade, le dessin est devenu cinq fois plus gros que la version brouillon précédente. J'en fais un tracé propre au crayon avant d'empoigner le feutre d'encre. En comparaison avec le brouillon, tout le jeu d'ombre et lumière devient carrément absent sur cette version. C'est grâce à la colorisation que le dessin retrouvera toute sa richesse, d'où l'importance du premier sketch dans ma démarche car il renferme toute la force visuelle de mon intention. Camper toutes les masses de noir m'enlève aussi trop de liberté lorsque je colorie.
Pour ce projet-ci, j'ai réalisé l'arrière-plan et les personnages séparément puis je les ai superposés. C'est une habitude que j'ai prise afin de pouvoir réutiliser facilement un élément d'un dessin pour autre chose comme faire des cadrages différents, etc. Pour le coloriage, le fond sera donc colorié sans les personnages dessus et vice versa. C'est un peu plus de boulot mais ultra pratique si je veux par exemple faire un montage avec tous les personnages de ma série Cinémarium sur un même fond. Pas besoin de les détourer tous ! ...Et je pourrais même m'amuser à faire imprimer des standee sur du cartron de tous mes personnages en taille réelle. Hi hi. Ce serait trippant, quand même !
...écrivait Ïve, qui aime de plus en plus signer ces trucs qu'avec son «Ï» aux oreilles de lapin.
Chez Pierre Dupras
Il y a 1 an
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire